Le Département écologie, physiologie et éthologie (DEPE), composante de l’IPHC, constitue un pôle de recherche unique par les compétences qui y sont rassemblées : écophysiologie, biologie évolutive, physiologie énergétique et éthologie. L’étude de l’adaptation des espèces aux contraintes environnementales variables dans l’espace et dans le temps, a comme objectif de mieux comprendre l’origine de la biodiversité animale et d’aider à sa gestion dans un contexte de changements globaux.
La rénovation des espaces de laboratoires du DEPE permettra notamment d’approfondir les études des mécanismes adaptatifs physiologiques, avec leurs éventuelles implications biomédicales, biotechnologiques ou de conservation des espèces. Ces travaux ont également offert l’opportunité d’une rationalisation des activités qui irrigue tout le département.
L’animalerie, soutien indispensable aux recherches du DEPE, offre à présent un environnement de travail confortable et spacieux, dans le respect de la règlementation et du bien-être animal. Elle dispose par exemple de nouvelles salles dédiées à l’élevage, aux expériences ou à la mise en quarantaine, ainsi que d’équipements pour l’hygiène des cages. Un système sophistiqué permet également de contrôler pour chaque box la température, l’hygrométrie et le cycle nycthéméral, ce qui ouvre la porte à des études nouvelles sur l’hibernation comme sur la reproduction.
L’extension de l’animalerie et la rénovation des laboratoires du DEPE ont été rendues possibles grâce au soutien financier du Fonds européen de développement régional, du CNRS, du Conseil Régional d’Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, du Conseil Départemental du Bas-Rhin, de l’Eurométropole de Strasbourg, pour un coût global de 2,52 millions d’euros. Ce financement s’inscrit dans le cadre du Contrat Triennal Strasbourg Capitale Européenne.
L’enjeu du projet architectural – conduit par l’atelier d’architecture & d’urbanisme G.Valente et le bureau d’étude technique OTE Ingénierie – était de proposer à la fois des lieux ouverts favorisant l’échange et des espaces sécurisés et de haute technologie propres à l’activité de recherche, avec pour ambition supplémentaire de rationaliser la consommation énergétique du bâtiment.