Annuaire IPHC
A la Une à l’IPHC | Archives de la Une IPHC » Fête de la Science 2006 » La recherche en physique des particules dites "élémentaires"
Dernière mise à jour : vendredi 17 novembre 2006, par
Elle rassemble les recherches visant à faire progresser la connaissance des quarks (les composants des protons et des neutrons), des leptons (tel l’électron gravitant autour du noyau atomique) et de leurs interactions.
Les particules considérées actuellement comme les constituants les plus élémentaires de notre Univers se
répartissent en 2 catégories : matière et vecteurs d’interaction.
Certaines sont stables, d’autres n’existent qu’une fraction de seconde. Pour mettre en lumière la particularité de chacune et les lois qui régissent leur ensemble, le physicien accélère et fait entrer en collision des électrons, des protons, des noyaux...
Un accélérateur-collisionneur est une machine qui fait usage de champs électriques (accélération) et magnétiques (guidage) pour faire entrer en collision deux faisceaux de particules chargées électriquement circulant en sens contraire.
Une expérience est montée autour d’un point de collision. Elle est composée de plusieurs couches cylindriques de différents détecteurs de particules. Une collision de deux particules au centre de ces détecteurs donnera naissance à une multitude d’autres particules. Les réponses des détecteurs renseigneront sur la nature des particules les traversant, leur énergie, leur position, et peut-être
sur la chaîne entière de créations-désintégrations qui a suivi la collision.
Du lot de collisions successives produites une fraction sera enregistrée, dont seule une proportion minime présentera un intérêt pour le physicien. Ce dernier devra, pour la mettre en évidence, faire usage d’outils statistiques, tout en s’appuyant sur des modèles théoriques.
Les accélérateurs-collisionneurs modernes tendent à évoluer vers des énergies cinétiques de collision plus élevées : elles permettent les créations de particules plus massives, éphémères, peut-être observables pour la première fois par l’homme.
L’Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien s’investit, à travers son Département de Recherches Subatomiques, dans plusieurs expériences majeures présentes et futures d’accélérateurs-collisionneurs. Parmi elles :
C.M.S. (pour Compact Muon Solenoid) est une des quatre
Ses objectifs majeurs :
Le début de la prise de données est prévu pour l’année 2007.
|
DØ est une expérience installée au Tevatron, collisionneur basé au Fermi National Accelerator Laboratory (FNAL), près de Chicago. Il provoque des collisions entre des protons et des antiprotons à des énergies jamais atteintes auparavant (surpassées par celles du L.H.C. lorsque celui-ci entrera en fonction).
La prise de données a débuté en 1990, et se poursuivra
|
Vous pouvez télécharger le poster présenté sur le stand IPHC : |